• Un grande solitude qui s'étend au delà de ces rues mille fois longées, une tristesse infinie dont la forme toujours s'échappe, un désespoir sans fond que rien ne peut représenter. Je continue à marcher, vide de tout, vidée de moi même et du monde par cet espace aux dimension gigantesques qui me nargue et me défie, je continue mon errance à travers cette ville sans nom et sans visage qui toujours s'enfuit et vous refuse son aide.
    Je n'ai rien à penser que des images trop usées qui n'éveillent plus rien en moi, que des regards trop irréels qui crient devant mes yeux la réalité de ma solitude. J'ai tout perdu ou on m'a tout volé, quelle importance, cela ne changera rien, même la rancune du désespoir. Il ne reste rien sur mon chemin, qu'un désarroi profond et teinté de malheur.
    Les murs n'ont pas de message, les passants pas d'âme, les trottoirs pas de voix et mon cœur ne crie que pour un "personne" inconnu, peut être celui de mon être, peut être celui d'un souvenir, je ne le saurai jamais.


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