• + Sans impOrtance +


    Dans le train rempli je m'assied à coté de la porte. Sur les bords de la vitre il y a des traces de rouille; c'est un vieux train, pour ouvrir la porte il faut faire des efforts, alors que dans les autres on appuit sur un bouton et tadamm!!! la porte s'ouvre.
    Je regarde par la fenêtre, le paysage défile sans se répeter.
    Arrivé à la gare d'Erstein, je descend du train en essayant de me faufiler entre la masse de monde.
    Petit à petit en marchand, je me retrouve sur la piste cyclabe ; je suis là, entre une route et un champs. Le vent souffle contre moi, il ne veut peut être pas que je rentre chez moi, il fait danser mes cheveux qui volent dans le vide, se cognent contre mon épaule et viennent devant mon visage.
    Je marche la tête baisser en regardant la cadance de mes pieds; gauche droit gauche droit... S'arrêterons t-il ? Oui, quand je serai arriver. Je ne regarde pas le chemin du tunnel découvert, de toute façon je le connais par coeur, il suffit d'aller tout droit...
    Les voitures xlaxonent en passant a ma hauteure, sont ils surpris de voire une fille !? Ou alors ils doivent se demander ce que fait cette pauvre fille l'air si désesperé, regardant ses pieds, sur une route interminable toute seule .
    Je troune la tête vers le champs, des plants de blé commencent à pousser, au loin on aperçoit des montagnes semplabes à des ombres, noircis par les nuages qui cachent le soleil. Je rebaisse la tête, un peu plus loin un cheval, presque tout le temps il se trouve ici, et comme tout le temps il broute l'herbe qui se trouve à ses pieds. Quand un camion passe, il s'éffraye, comme si on allait le capturer, puis il me voit et s'avance vers moi, il veut peut être des caresses, mais je ne le comprend pas.
    Ma maison bleu ciel se trouve dans ma trajectoir, j'ouvre le portail. Suis-je arrivé ? Arrivé chez moi, oui mais pour aller jusqu'au monde parfait il faut encore marcher.

  • Commentaires

    1
    Seb
    Dimanche 12 Juillet 2009 à 16:05
    .
    Ca fait plusieurs textes que je lis de toi où avec "presque rien" (je met des guillemets, pas que tu crois que je veuilles dire par là que c'est pas important), ici un trajet, un peu avant ta 'biographie' tu crées une histoire où on plonge comme si on y était.
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