• Dans le train rempli je m'assied à coté de la porte. Sur les bords de la vitre il y a des traces de rouille; c'est un vieux train, pour ouvrir la porte il faut faire des efforts, alors que dans les autres on appuit sur un bouton et tadamm!!! la porte s'ouvre.
    Je regarde par la fenêtre, le paysage défile sans se répeter.
    Arrivé à la gare d'Erstein, je descend du train en essayant de me faufiler entre la masse de monde.
    Petit à petit en marchand, je me retrouve sur la piste cyclabe ; je suis là, entre une route et un champs. Le vent souffle contre moi, il ne veut peut être pas que je rentre chez moi, il fait danser mes cheveux qui volent dans le vide, se cognent contre mon épaule et viennent devant mon visage.
    Je marche la tête baisser en regardant la cadance de mes pieds; gauche droit gauche droit... S'arrêterons t-il ? Oui, quand je serai arriver. Je ne regarde pas le chemin du tunnel découvert, de toute façon je le connais par coeur, il suffit d'aller tout droit...
    Les voitures xlaxonent en passant a ma hauteure, sont ils surpris de voire une fille !? Ou alors ils doivent se demander ce que fait cette pauvre fille l'air si désesperé, regardant ses pieds, sur une route interminable toute seule .
    Je troune la tête vers le champs, des plants de blé commencent à pousser, au loin on aperçoit des montagnes semplabes à des ombres, noircis par les nuages qui cachent le soleil. Je rebaisse la tête, un peu plus loin un cheval, presque tout le temps il se trouve ici, et comme tout le temps il broute l'herbe qui se trouve à ses pieds. Quand un camion passe, il s'éffraye, comme si on allait le capturer, puis il me voit et s'avance vers moi, il veut peut être des caresses, mais je ne le comprend pas.
    Ma maison bleu ciel se trouve dans ma trajectoir, j'ouvre le portail. Suis-je arrivé ? Arrivé chez moi, oui mais pour aller jusqu'au monde parfait il faut encore marcher.

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  • Aujourd'hui (enfin hier): nuage de tristess sur le bahut
    Je suis resté seule pendant plus de 2heure dans le froid, seule avec mes pensées et moi.
    Ensuite déprime totale...
    Je rencontre Christine, elle aussi ne va pas bien. Elle m'a rencontrer dans la cour ; cela faisait déjà 20 minutes que je fixais mes mains sans bouger, elle me propose de rejoindre les autres.
    Julie elle en à marre des gens de sa classe.
    Alors silence dans le couloir où nous étions assise comme des clochardes
    A la récré Mike veut faire du poney sur mon dos, je suis d'après lui une Barbie Poney.

    Fin de journée: Maman trouve que je met trop de noir sur mes yeux, au passage elle ne s'est pas vu d'ailleur avant de critiquer sa "fille cherie".
    Papa dit que je n'arriverai a rien dans ma vie, ce qui pour sa "fille cherie" la réconforte bien lorsqu'elle rentre d'une dure journée.

    PIX: ce n'est pas moi...

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